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Le consultant en assurance collective, un intermédiaire de premier plan.

La capacité d'adaptation reste un atout important lorsqu'il est question d'assurance collective. Cette dernière doit constamment faire face aux divers contrecoups des fluctuations économiques et sociales. Plusieurs facteurs sont responsables des nombreuses réalités qui chambardent le paysage de l'assurance collective au pays.

C'est dans cette optique qu'une redéfinition du rôle imputé au consultant en assurances collectives s'impose. Pour cela, il devient essentiel de délaisser le paradigme de l'assurance collective qui sous-tend l'adhésion à un régime comme une simple dépense supplémentaire, et ce, au profit d'une vision utilitaire, considérant le contrat d'assurance en tant qu'outil de gestion, de planification et de prévention. Afin d'y parvenir, le champ d'intervention du courtier se doit d'être élargi afin de présenter une offre de services plus vaste au niveau des ressources humaines. Notamment, en intervenant au niveau du recrutement, des relations de travail et de la formation des employés. Également, cette diversification pourrait permettre d'absorber les nombreuses variations qui s'opèrent au sein du système de santé. Plus particulièrement, la montée de nouveaux médicaments tels que les modificateurs de réponse biologiques qui sont utilisés dans certains cas de maladies chroniques.

Une situation qui a grandement participée quant à l'accroissement de la facture globale en soins de santé depuis le début des années 2000.

  • Entre 1997 et 2006, le nombre de réclamations de plus de 20 000$ au Québec est passé de 16 à 964 [source 1]

Si pour certaines conditions médicales l'utilisation de ces traitements très couteux est inévitable dans certains cas, elle pourrait être prévenue.

  • Les médicaments de spécialité forment moins de 1% de l'ensemble des prescriptions au Canada, mais représentent plus de 15% des dépenses. [source 2]

En effet, des troubles comme l'hypertension, l'hypercholestérolémie ainsi que le diabète peuvent être dans la plupart des cas évités. Spécialement, par l'adoption d'une meilleure hygiène de vie qui inclut un contrôle du poids, une saine alimentation ainsi que la pratique d'activités physiques.

  • Des dix conditions de santé les plus coûteuses au Canada en 2010, l'hypercholestérolémie, l'hypertension ainsi que le diabète représentent 23% des réclamations.  [source 3]
  • En 7 ans (De 2000 à 2007), le nombre de diagnostiques de diabète a augmenté de plus de 50% au Québec. De ce nombre, 90% des personnes atteintes, souffrent d'un diabète de type 2 (Condition causée par de mauvaises habitudes alimentaires et l'absence d'activité physique) [source 4]

De ce fait, une intervention au niveau des ressources humaines pourrait se traduire par la création d'un conseil de santé à même l'entreprise ou bien par l'instauration de programmes de prévention, par exemple des maladies cardiovasculaires.

Concrètement, ces mesures permettront une meilleure gestion des coûts permettant ainsi de réduire la facture totale en médicaments. Sans compter que de telles additions à un régime d'assurances collectives contribueraient à assurer l'amélioration de la santé globale d'une main d'œuvre à la fois rare et vieillissante. Bref, pour espérer faire une réelle différence dans le contrôle des coûts sans cesse en progression, le consultant doit mettre l'accent sur l'aspect plus humain de l'assurance collective.

 

Sources de l'article :

  1. Daudelin, Alexandre. Optimiser la valeur de l'assurance collective. Revue Avantages. Le 17 Juillet 2007.
  2. Rapport de ESI Canada sur les tendances en matière de médicaments en 2008.
  3. Daudelin, Alexandre. Conférence TELUS : Les médicaments n'ont pas coûté plus cher en 2010. Revue Avantages. Le 4 Avril 2011.
  4. Champagne, Sara. Diabète : Le nombre de cas a explosé depuis 2010 au Québec. La presse. Le 21 Avril 2011.